Les Copains d’en Bas – Chroniques d’un quotidien dans la cité Magnolia

Un spectacle entre théâtre et récit conté, tissé de mots et de musique.
Inspiré d’une histoire vraie.
Tout public, à partir de 11 ans. Durée 1h18.

Après avoir été porté par la Cie Artiflette jusqu’en 2023, ce spectacle l’est à présent par la Cie Azur Magnolia.

L’HISTOIRE

Ben et Charlotte, la trentaine, ont décidé d’aller habiter dans une cité HLM, pour vivre la fameuse « mixité sociale ».
On les suit dans la rencontre… avec Assia, la voisine qui leur apporte des plats fumants, Bachir, l’épicier d’en face qui leur fait crédit, « Casquette » et « Barbichette », des jeunes qui s’installent dans leur cage d’escalier, Keny, une maman pleine de rêves, Djamel, le rappeur, Idriss, un éducateur épris de liberté et de justice avec qui ils vont collaborer…
Jour après jour, entre doutes et convictions profondes, Ben et Charlotte sont ballotés entre de magnifiques moments porteurs de sens et l’immersion de la violence dans le quotidien de la cité.
Le récit de ces rencontres dessine une vérité autre que celle souvent entendue dans les médias et vient faire écho aux paroles du poète brésilien Guimaraes Rosa, « Raconter, c’est résister ».

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SOUTIENS

Ce spectacle a bénéficié de résidences de création au théâtre Quai de Scène à Bourg les Valence (26), au Collectif d’Arts et d’Envies à Romans sur Isère (26) et à Laguépie (82) dans le cadre des Rencontres Culturelles.

Il a reçu une aide à la création de la Communauté de Communes Le Grésivaudan (38).

DISTRIBUTION

Ecriture : Ignace Fabiani
Adaptation : Ignace Fabiani Claire Davienne
Accompagnement artistique et mise en scène : Juan Antonio Martinez y Carrion
Regard extérieur : Dorothée Volut
Jeu : Ignace Fabiani
Jeu et musique (violoncelle, sansula) : Claire Davienne
Texte du slam : Louis-Noël Bobey

Ce spectacle est une fiction inspirée d’une histoire vraie.

Tous les noms des personnages du spectacle ont été inventés.

SÉANCES SCOLAIRES

« Les copains d’en bas » est un spectacle pédagogique qui peut également se jouer dans les lycées et les collèges à partir de la 3ième. Il permet aux élèves de découvrir certaines réalités méconnues, concernant la vie dans les quartiers dit « difficiles », mais aussi d’élargir leurs horizons, de rentrer dans la complexité des situations, de changer de regard ou de faire un « effet miroir » pour les élèves qui vivent ces réalités…

Le spectacle est généralement suivi d’un temps d’échange – toujours très riche – avec les élèves. Il peut également être un support pour des ateliers de médiation culturelle et d’autres projets pédagogiques. Parfois ce sont des ateliers sur des thématiques liées aux spectacles : déconstruire les stéréotypes et les préjugés, découverte de l’altérité,… Parfois ce sont des ateliers techniques : prise de parole en publique, préparation du Grand Orale au Baccalauréat,…

QUELQUES EXEMPLES DE LIEUX OÙ LE SPECTACLE A JOUÉ :

Ministère de la Cohésion des Territoires à La Défense (91), Festival en Bastides, Villefranche de Rouergue (12), Théâtre de la Commanderie, Vaour (81), L’Auguste Théâtre, Paris 11ième, Théâtre de la Gobiniaire à Orvault (44), Quai des Arts à Vibraye (72), Théâtre des Poussières à Aubervilliers (93),  Salle Jean Vilar à Romans sur Isère (26), Théâtre le Prunier Sauvage à Grenoble (38), Sémaphore à Irigny (69), Centre Jean Vilar, Angers (49), MJC Rives Gauche à Rouen (76), Centre social Horizons à Brest (29), Collège Emile Chevallier à Souppes-sur-Loing (77), Lycée St Jean Baptiste de la Salle à Reims (51),…

ARTICLES DE PRESSE

VIBRAYE (72) Les copains d’en bas font salle comble

– MASSIAC (15) :

– LE JOURNAL D’ATD QUART MONDE :

PAROLES DE SPECTATEURS

« De superbes personnes, fièrement campées. On y est, dans une cité ! On rit beaucoup et même on pleure. » Jeanne

« La musique du violoncelle nous emporte dans ce conte terriblement actuel. On ne s’ennuie pas ! » Blandine

« Merci pour ce témoignage de vie au coeur d’une cité, territoire devenu ô combien symbolique, faisant partie de notre mythologie contemporaine bien française. Votre texte suscite une curiosité sincère. Nous saluons ce que nous avons ressenti comme l’exercice d’une regard juste, honnête et respectueux, sans effet de littérature, cherchant sa propre voix et de ce fait étanche s’il en est aux contaminations médiatiques… regard dont on pourrait se dire qu’il pourrait être aussi le nôtre et qui se révèle en ce sens précieux…  »
A Mots Découverts, association d’accompagnement à l’écriture dramaturgique

« Un spectacle beau et fort qui parle de l’humanité en chacun de nous. On s’attache aux personnages, on les découvre dans le temps, dans leur meilleur et leur moins bon. On en sort, moins abrutis, moins ignorants et aussi un peu changés. » Anne Sophie

« Animer avec autant de verve un fond noir et des tabourets… Quel talent ! L’apriori de la grande simplicité du décor disparait et se justifie d’autant que les personnages et la musique habitent et subliment l’espace. » Sylvain

« Merci pour tous ces personnages qui prennent vie devant nous, qu’on découvre, qu’on apprend à connaître un peu… Merci pour ces chemins qui se croisent, ces rencontres qui construisent autre chose… » Agnès

« Un spectacle qui redonne toute la grandeur des gens, leur vérité, leur humour et leur amour. » Chantal

« Après ce spectacle, les gens sont sortis plus conscients, plus lucides concernant la vie dans un quartier. » Mohamed

« Ce spectacle juste et émouvant, nous touche aux bons endroits. Il faut aller dire loin et haut toutes ces paroles à la racine de la vie des gens. » Sylvie

« Vous avez trouvé un équilibre en montrant ce qui se passe dans la cité et aussi des habitants joyeux, généreux, engagés, un équilibre aussi entre l’humour, la gravité, la poésie et l’intelligence de tous ces personnages… » Michèle

« Les acteurs étaient vraiment dans leur rôle, j’ai oublié que c’était un spectacle et pas la réalité ! Il retranscrit bien la vie dans un quartier, tout en étant comique avec des scènes rigolotes. J’ai envie de le revoir. » Ahmed

« On est transportés du début à la fin dans le monde des cités. » Jennifer

« L’écriture, la mise en scène, la ponctuation musicale, l’interprétation contribuent parfaitement à servir votre propos. Vos échanges bienveillants et authentiques avec les dealers illustrent ce chemin étroit et hasardeux entre « sans jugement » et « sans
complaisance ». Sans doute une condition nécessaire pour construire ensemble une alternative à la prison qui, pour certains, semble constituer leur seul avenir. Mille mercis encore pour cette invitation à changer notre regard!
» Daniel

« Un spectacle qui nous aide à garder les pieds sur terre et la tête dans les étoiles, en nous montrant toutes les contradictions que porte l’espoir. » Marie

« J’ai vu dans votre spectacle des éclats de colère et révolte, ainsi que des éclats de fête et de vie ! » Nathalie

« On sent combien parfois vivre dans une cité, c’est marcher sur un fil. » Sophie

« Un spectacle très incarné, qui parle vrai ! » Evelyne

« Vous nous aidez à comprendre les merveilles et les problèmes d’une cité avec vérité et humour. J’étais très ému par la force de ce que vous évoquiez et par la qualité de votre interprétation. » François

NOTE DE MISE EN SCÈNE

Le choix d’une mise en scène simple et épuré donne à voir la cité, la cage d’escalier et l’appartement de Ben et Charlotte à travers les corps des comédiens qui habitent cet espace. Cet espace devient alors décor imaginaire et les enferme ou les libère au fur et à mesure du récit avant de voler en éclat, comme si jouant avec l’intérieur et l’extérieur, les émotions de tous ces personnages colorés et attachants, tous incarnées par les deux interprètes, dialoguant entre mots et musique, cherchaient un chemin pour libérer leur parole et être enfin entendus par delà les murs du quartier. Au fil des mots, le spectateur verra surgir devant lui, dans leur réalité complexe : Les Copains d’en Bas.

LE MOT DU METTEUR EN SCÈNE, Juan Antonio Martinez y Carrion : « Mes copains d’en bas »

Quand j’ai lu « les copains d’en bas » j’étais chez moi… à l’intérieur de moi… de mon enfance… de mon quartier « populaire »… J’ai retrouvé tous mes ami(e)s d’enfance, d’en France… Les saveurs épicés des mots, les couleurs de toutes ces émotions …

Quand j’ai lu « les copains d’en bas » j’ai retrouvé ce qui m’anime dans mon travail artistique depuis toujours, l’envie de partager, de parler des taiseux, de mettre en couleurs des mots en musique pour donner à entendre, à voir, la vie de tous les enfants et petits enfants de mes anciens copains de tous les quartiers populaires du monde avec qui j’ai grandi et dont certains ont quitté la vie plus vite que d’autres …

« Les copains d’en bas » c’est du vécu du dedans, sans esbroufe, c’est un conte cruel, plein d’humanité et d’espoir malgré tout. C’est un magnifique voyage à l’intérieur du goût des autres que nous ne devons jamais cessé de redécouvrir pour éviter de nous entre-tuer…
« Les copains d’en bas » c’est surtout un moment de théâtre pur, beau, qui bouleverse nos clichés, un moment qui rend heureux, avec une très grande simplicité…

« Rendre à chaque geste, à chaque objet, à chaque instant, à chaque homme sa valeur de miracle. » Albert Camus
C’est ce que nous avons essayé de faire, avec passion et humilité, avec « Les copains d’en bas ».

FICHE TECHNIQUE

Durée : 1h18

Le spectacle se joue en intérieur.

Taille de l’espace scénique : 5 m d’ouverture. 4m de profondeur. Hauteur 2,80m minimum.

En fonction de la salle, de la présence d’une scène ou non, prévoir un gradinage.

Durée d’installation : 4 heures
Montage : 3 heures
Préparation : 1 heure
Démontage : 1 heure

Son
Amplification autonome.

Éclairage
Nous sommes autonomes pour les petites salles.
Une création lumière et un plan feu sera fourni sur demande.

Occultation
Dans l’idéal, l’espace doit être occultable pour être proche d’un noir complet.

Loge
L’accès à une pièce séparée et chauffée, qui peut servir de loge et de salle d’échauffement, est nécessaire dès le début de l’installation.

Nous pouvons nous adapter à d’autres conditions : nous contacter !